Cultes d’Adieu ou services funèbres
Les protestants ne prient pas pour les morts, pensant qu’ils sont auprès de Dieu, dans la paix du Christ et que ce n’est pas nous qui allons changer leur condition. Ils considèrent que le corps qui était poussière est retourné à la poussière ; la cérémonie qui est faite à l’occasion d’un décès s’adresse donc avant tout aux vivants.
Les protestants ne prient pas pour les morts, pensant qu’ils sont auprès de Dieu, dans la paix du Christ et que ce n’est pas nous qui allons changer leur condition. Ils considèrent que le corps qui était poussière est retourné à la poussière ; la cérémonie qui est faite à l’occasion d’un décès s’adresse donc avant tout aux vivants.
La cérémonie a quatre objectifs :
- Être ensemble, réunir ceux qui ont aimé le disparu pour témoigner du fait que l’on n’est pas seul dans le deuil, mais que la communion humaine et fraternelle est essentielle dans ce temps de passage.
- Rendre grâce à Dieu (dire merci) pour l’existence d’une personne qu’il nous a été donné de partager et de connaître. Se souvenir des traces qu’elle a laissé gravées dans nos vies et qui demeurent pour toujours.
- Entendre l’Évangile, et partager l’espérance de la foi chrétienne qui nous donne à entendre que la mort n’a pas le dernier mot sur nos existences mais que nous sommes promis à une vie en plénitude auprès de Dieu.
- Remettre à Dieu, dire adieu au défunt et vivre par la prière le passage du visible vers l’invisible d’une vie qui s’en va vers un ailleurs qui échappe à nos yeux et à nos intelligences.
« Nous le savons en effet : si notre corps, cette tente que nous habitons sur la terre, vient à être détruit, nous avons au ciel une maison que Dieu nous a préparée, une habitation éternelle qui n’est pas l’œuvre de l’homme. » 2ème Lettre aux Corinthiens, chapitre 5, verset 1
La préparation des obsèques
Pour personnaliser la cérémonie et préciser la façon avec laquelle l’espérance évangélique va être annoncée, il faut que ceux qui sont les plus proches du disparu prennent un rendez-vous avec le pasteur pour parler de celui qu’ils ont perdu, de sa foi et de la leur. C’est également un temps de partage offert, pour dire son chagrin et raconter l’être aimé dans une liberté de parole soumise au secret professionnel auquel le pasteur est lié.